10 Jan 2018
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article de recherche
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L'expérience ÉTS
J2R 2017 de l’Acfas : recherche 101 et propriété intellectuelle


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Introduction
Dans un précédent article, Mohamad Nassar, doctorant à l’École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal a présenté les activités auxquelles il a participé lors de la cinquième édition des Journées de la relève en recherche (J2R) tenues les 21 et 22 septembre 2017 à l’INRS, à l’ENAP et à l’Université TÉLUQ à Québec et organisées par l’Association francophone pour le savoir (Acfas) et les Fonds de recherche du Québec. Dans cet article, je vous présente sommairement celles auxquelles j’ai pris part.
Plénière d’ouverture : système de recherche 101
La première journée a débuté par la présentation d’une cartographie du système de recherche au Québec et au Canada animée par Fréderic Bouchard, président de l’Acfas, doyen de la Faculté des arts et des sciences et professeur de philosophie à l’Université de Montréal. Cette plénière d’ouverture a permis de comprendre le contexte historique et économique de la recherche au Canada ayant conduit, au fil du temps, à la construction d’une société de savoirs et de connaissances. Fréderic Bouchard a en outre souligné que le but principal des Journées de la relève est de donner l’occasion aux étudiants chercheurs d’exposer leurs besoins et leurs attentes et apporter ainsi leur contribution dans cette société.
L’accès libre : pourquoi et comment ?
Animé par Vincent Larivière, titulaire de la chaire de recherche du Canada sur les transformations de la communication savante à l’Université de Montréal et directeur scientifique de la plateforme Érudit, cet atelier nous a permis d’identifier les différentes plateformes numériques permettant la publication d’articles scientifiques. Vincent Larivière a souligné la nécessité pour tout chercheur de prendre des précautions lors du choix d’une revue scientifique pour une publication. En effet, , il a fait remarquer qu’en raison de l’augmentation permanente des prix demandés pour accéder à des articles scientifiques, des milliers d’éditeurs plus au moins crédibles sont apparus sur le marché. D’où l’importance de définir des critères de sélection des revues scientifiques offertes aux chercheurs désireux de publier.

Les participants présents à l’atelier « L’accès libre : pourquoi et comment ? »
Commercialiser son innovation : ce qu’il faut savoir sur la propriété intellectuelle et le développement d’affaires
Le processus de valorisation de la recherche est long : entre l’élaboration d’un nouveau concept ou d’une invention et leur mise en marché (produit, procédé ou service), l’une des voies de commercialisation est le transfert technologique comportant plusieurs phases plus ou moins complexes. Ainsi, dans cet atelier, Caroline Lefebvre, agente de développement des affaires et des partenariats pour l’OPIC (Office de la propriété intellectuelle du Canada), Christine Martens et Shahad Salman, respectivement directrice développement des affaires et conseillère juridique chez Aligo Innovation s.e.c., ont présenté leurs différentes démarches relatives aux principaux titres de propriété intellectuelle (PI) et aux politiques de dépôt de brevets à l’échelle nationale et internationale. Les participants ont pu apprendre le processus d’obtention d’un brevet, identifier les indicateurs clés d’une bonne stratégie PI et saisir l’importance d’une démarche de valorisation dans le processus de transfert vers l’industrie.

L’atelier « Commercialiser son innovation : ce qu’il faut savoir sur la propriété intellectuelle et le développement des affaires ».
Conclusion
En ce qui me concerne, ces deux journées m’ont permis de réfléchir sur mon parcours professionnel et mes capacités en tant que chercheur dans la société québécoise. Dès lors, j’entrevois des opportunités futures pour consolider ma formation universitaire, valoriser mes travaux de recherche et faire de moi un acteur désireux de contribuer de près ou de loin au progrès technologique et au développement économique de la société canadienne. Je remercie l’ÉTS et l’Acfas de m’avoir donné cette belle occasion.

Dîner pour la remise des prix de la relève en recherche

Marouane Mouatassim
Marouane Mouatassim est doctorant au Laboratoire d’ingénierie de produits, processus et systèmes (DGPA) de l’ÉTS. Ses axes de recherche se focalisent sur le parallèle TRIZ et l’approche biomimétique (portant sur des bio-modèles).
Programme : Gestion de l'innovation
