
Le 14 novembre 2012, nous avons assisté à un débat-conférence intitulé « Le savoir à l’échelle mondiale : entre compétition et coopération », dans le cadre des Rendez-vous du Savoir du Conseil des relations internationales de Montréal. L’internationalisation à l’École de technologie supérieure (ÉTS) connaît un véritable essor depuis quelques années et en novembre 2010, le conseil d’administration de l’ÉTS a adopté une politique d’internationalisation. Nous sommes nombreux à l’ÉTS à être passionnés par ce vaste sujet, qu’il s’agisse de la dimension internationale de la formation des futurs ingénieurs dans un monde globalisé, du recrutement d’étudiants internationaux, de la diversité culturelle sur notre campus, de la mobilité internationale de nos étudiants, de notre personnel et de nos chercheurs ou des relations et des accords de l’ÉTS avec des établissements et organisations partenaires dans le monde.
En 2011, des tables de concertation ont été mises en place afin de permettre au personnel et aux enseignants de l’ÉTS de s’exprimer et de s’impliquer dans les différents secteurs d’activités internationales de l’établissement. De nombreuses actions ont été entreprises au cours des deux dernières années, démontrant un réel engagement de la direction générale et de l’ensemble des employés de l’École envers la dimension internationale de notre institution. C’est l’approche « bottom up » qui a été choisie.
Les conférenciers présents à ce débat-conférence étaient: Guy Breton, recteur à l’Université de Montréal, Jacynthe Côté, chef de la direction chez Rio Tinto Alcan, Sylvie Beauchamp, présidente de l’Université du Québec et Guy Lachapelle, secrétaire général de l’Association internationale de science politique et professeur à l’Université Concordia. Nous avons particulièrement apprécié les propos pertinents et inspirants de Jacynthe Côté de Rio Tinto Alcan dont nous partageons tout à fait la vision dans le cadre de notre travail à l’ÉTS. Madame Côté a expliqué que chez Rio Tinto Alcan, les candidatures les plus valorisées lors de l’ouverture de postes sont celles venant de diplômés ayant des expériences internationales. Pourquoi? Parce que, selon elle, faire un séjour d’études, un stage ou un séjour de recherche à l’extérieur de son pays d’origine favorise l’autonomie, la débrouillardise, la polyvalence, la flexibilité, l’ouverture et les compétences linguistiques. Voilà un message que nous transmettons à nos étudiants afin de les encourager à participer à un stage ou un séjour d’études à l’international dans le cadre de leurs études à l’ÉTS! De plus, la chef de la direction de Rio Tinto Alcan a mentionné que les établissements d’enseignement supérieur n’ont pas à craindre le départ ou l’expatriation de leurs meilleurs étudiants vers d’autres pays, ou encore le retour des étudiants internationaux dans leurs pays d’origine après leurs études au Canada. Selon elle, ces étudiants permettent à nos universités, à nos entreprises et à notre société de tisser et d’entretenir de nouveaux liens à l’échelle planétaire. Nous sommes du même avis, voyant à quel point nos diplômés rayonnent à l’international!
Plus d’une centaine d’étudiants de l’ÉTS sont partis étudier dans 14 pays en 2012-2013!

Annick Corbeil
Annick Corbeil est directrice des services aux étudiants au collège Champlain. Elle détient une maîtrise en éducation comparative et internationale. Elle a été responsable de la mobilité au BRÉCI à l’ÉTS.
